Nos Spectacles
Soudain dans la forêt profonde
Lecture théâtralisée mise en musique
d'après l’œuvre d'Amos Oz
Ce conte narre avant tout l'histoire d'un village hors du temps, triste et mystérieux, coincé entre forêts et montagnes. La vie y est morne et étrange, depuis qu'une nuit, sans que l'on sache pourquoi, tous les animaux se sont enfuis pour ne plus jamais revenir.
Dès lors, les animaux sont devenus un tabou pour les villageois, et une légende pour les jeunes générations, inventée par les adultes, qui se plairaient à imaginer des histoires à dormir debout pour les empêcher de sortir le soir et de s'approcher de la forêt.
Car depuis ce temps-là, les villageois craignent la nuit, et l'ombre effrayante de Nehi, le démon des montagnes, qui profite de l'obscurité pour arpenter les rues désertes du village.
Mais Maya et Matti, deux enfants malins et avides de savoir, n'ont pas peur des moqueries. Ils ont vu plusieurs signes de vie mystérieux dans les environs, et décident un jour d'en avoir le cœur net. Un beau matin, les deux amis choisissent de s'aventurer dans la forêt, où aucun villageois ne se risque jamais, et de se lancer à la recherche des animaux.
Comédienne: Margot Naviaux et Lucile Vérité
Musicien: Guillaume Prevel
Metteuse en scène: Carla Plessis
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L'Amour est très Surestimé
Seul en scène d'après les nouvelles de Brigitte Giraud
Une femme surgit d’un tas de vêtements. Elle a essayé d’y enfouir
ses doutes, ses questions trop vives sur son couple, ses dilemmes
indissolubles. Comme si, de ces dépouilles, témoins d’autres
histoires, elle pouvait exhumer la réponse à la difficile décision
qu’elle doit prendre. Un tour de manège, et une autre femme
vient prendre la parole à son tour, raconter la séparation de ses
parents, et sa douleur de femme devenue adulte. Cinq femmes
racontent ainsi la difficulté de vivre en couple, le bonheur et de la
douleur qu’elles y ont trouvés, les chagrins et les espoirs qui les
ont accompagnées dans cette vie partagée avec l’autre.
À travers l’articulation et l’exploration de cinq nouvelles du recueil
L’amour est très surestimé de Brigitte Giraud (Prix Goncourt 2022), la comédienne
Margot Naviaux cherche à donner à entendre la langue à la fois
implacable et fluide de l’écrivaine, et à faire surgir du plateau les
images évoquées par les mots. Des images tendues comme un
miroir où chacun peut se reconnaître ou se projeter. Par cette
transposition en solo, il s’agit de découvrir ce qui peut faire
théâtre dans cette écriture. Un voyage entre poésie, imaginaire,
corps et texte.
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Trois Femmes
D'après l'oeuvre de Catherine Anne
Mme Chevalier, une dame âgée issue de la grande
bourgeoisie et au caractère bien trempé se voit
imposer par sa fille, qu’elle n’a pas vu depuis vingt ans,
l’aide d’une auxiliaire de vie : Joëlle (la mère). Cette
dernière, heureuse d’avoir enfin trouvé un travail
mobilise sa patience face à la vieille dame qui est
odieuse avec elle.
Un soir, Mme Chevalier rencontre Joëlle (la fille), jeune
mère célibataire au chômage, en colère contre le peu
de possibilités que sa condition lui offre. La vieille
dame va alors la confondre avec sa petite fille Amélie
qu’elle n'a pas vu depuis ses un an.
Ce quiproquo va bousculer la vie des trois
protagonistes : pour Mme Chevalier c’est un rayon de
soleil inespéré qui entre dans sa vie, pour Joëlle (la
mère) c’est une imposture qui met sa place en péril, et
pour Joëlle (la fille), c’est une possibilité de voir plus
loin, de sortir enfin de sa condition précaire.
Avec: Cécile Claeys, Margot Naviaux et Carla Plessis
Mise en scène collective
Musique: Paul Virton Lavorel
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En Cours de Création
Chagrin d'oignon
Théâtre culinaire et musical
Chagrin d’oignon dresse le portrait d’une femme et son amour pour la cuisine.
Elle nous raconte avec humour et poésie, son mal être, sa solitude et ses questionnements qu’elle soigne en préparant des plats.
Dans sa cuisine fragile faite de papier et de cartons, elle réfléchit le monde autour de la nourriture et se confie auprès d’un personnage mystérieux, muet et musical, peut-être son double, qui l’accompagne en musique.
Toutes deux, complices, nous emmènent dans des tableaux loufoques et plein de saveurs qui nous mettent l’eau à la bouche.
Lucile Vérité, comédienne, et Becky Pendlebury, contrebassiste et guitariste, nous invitent dans leur tourbillon de questions autour du plaisir de manger, et des dilemmes auxquels on peut se heurter parfois.
En 1h15 drôle, tendre et émouvante, texte et musique se mêlent pour servir à un large public un spectacle réconfortant, digne d’une cheffe étoilée.
Musicienne: Becky Pendlebury
Comedienne: Lucile Vérité
Metteuse en scène: Margot Naviaux et Carla Plessis
Créatrice lumière: Juliette Furic
Texte: Savon Cholat
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Ancienne Création
Bide
Betu a un ami qu'il aime par-dessus tout... son bide.
Avec ce voyage clownesque nous parcourrons l'univers de Betu avec son kiff personnel, sa singularité et sa folie.
Un solo clownesque sensible et poétique où le bide est largement toléré voir fortement apprécié
Notre Mouette
Mouette [de l'ancien anglais, maew] : oiseau aquatique marin
Tchekhov est partout. Il l’est depuis longtemps déjà, depuis que Georges et Ludmilla Pitoëff l’ont introduit en France par une première représentation de La Mouette en 1939. Mais sa présence sur les scènes s’est accrue ces dernières années. Allions-nous vraiment nous jeter dans cette “vague”, au risque de nous faire submerger ?
Nous avons compris que c’était avant tout un signe des temps, et que si là était notre envie, il fallait la suivre. Nous avons trouvé dans La Mouette un condensé de nos questionnements : la confrontation aux choix de vie et de carrière, les relations amoureuses et familiales, le rapport à l’art et à la réussite (passe-t-elle nécessairement par la célébrité ?). En tant que jeunes acteurs, récemment sortis du conservatoire et fraîchement débarqués dans le monde professionnel, nous nous reconnaissons dans les personnages que nous avons choisi de conserver dans notre adaptation de la pièce, pour l’occasion renommée Notre Mouette. Nous souhaitions proposer ce spectacle en plein air, au bord des lacs (ou tout autre plan d’eau), en contact direct avec la nature. N’ayant pas peur de nous soumettre aux caprices des conditions climatiques, nous suivons ainsi la prophétie édictée par Georges Banu : « Chez Tchekhov, la météo autant que l’espace auront, toujours, un fort impact sur les êtres ». Nous nous y accordons avec joie, nous adaptant sans cesse aux espaces que nous sommes amenés à habiter, et y insérant naturellement notre scénographie et nos corps. Pour ne jamais oublier que le spectacle est avant tout vivant.